Les céladons doivent leur nom au berger Céladon, personnage du roman pastoral de 1610, L’Astrée d’ Honoré d’Urfé, qui portait des rubans verts. La couleur des porcelaines chinoises a été comparée aux vêtements de Céladon et cette association est restée, reprise ensuite dans d’autres pays.
La couleur bleu-vert du céladon provient d’une petite quantité d’oxyde de fer incluse dans la glaçure au moment de la cuisson en réduction (avec un tirage limité). Une cuisson oxydante (avec une plus grande arrivée d’air) donne une couleur brun jaune à la glaçure. Il arrive que pendant le refroidissement, le four se réoxygène, et quelques vases présentent les deux couleurs.
Les céladons sont généralement monochromes, non-décorés ou ornés de motifs simples et finement mis en relief.
Inventé par les potiers chinois au IIe siècle,la technique de fabrication du céladon est arrivée vers 1050, à sa perfection. La porcelaine coréenne au céladon apparaît au Xe siècle. Grâce à l’influence de la Chine et à de longues recherches, le céladon coréen atteint un haut degré de raffinement. Ses teintes bleutées le distinguent du céladon chinois.
L’âge d’or du céladon, va s’étaler du XIe siècle au XIVe siècle. Les pièces fabriquées vont de plus en plus être destinées au seul plaisir de la contemplation, la couleur allant jusqu’au vert pâle, argenté, presque transparent.